Protégez vos enfants des cancers induits par les papillomavirus*
Mis à jour le 06/01/2023
Dès 11 ans, pensez-y pour vos filles et vos garçons ! En Seine-Maritime, la vaccination contre les papillomavirus, c'est zéro frais pour vous.
Une vaccination étendue aux garçons de 11 à 14 ans depuis le 1er janvier 2021
Chaque année en France, 6 300 nouveaux cas de cancers sont attribuables aux infections liées aux papillomavirus humains (HPV). Plus d’un tiers des cancers liés aux infections aux HPV surviennent chez les hommes.
La vaccination ne protège pas uniquement contre le cancer du col de l’utérus, mais aussi contre les cancers tels celui de l’anus, du pénis, ou encore de certains cancers oto-rhino-laryngologiste (ORL) de la cavité orale, du larynx et de l’oropharynx.
C’est pourquoi, depuis le 1er janvier 2021, la vaccination contre les HPV est recommandée et étendue aux garçons de 11 à 14 ans, avec un rattrapage possible chez les adolescents et les jeunes hommes de 15 à 19 ans révolus.
Zéro frais en Seine-Maritime
Le dispositif est simple : que vous ayez une complémentaire santé ou pas, vous n'avez pas d'avance de frais. Votre pharmacien envoie la demande de remboursement à la MSA et c'est la Ligue contre le cancer de Seine-Maritime qui prend en charge le coût résiduel du vaccin.
Le papillomavirus humain (HPV), qu'est-ce-que c'est ?
Les papillomavirus sont une vaste famille de virus, il en existe plus de 200 types, dont 40 infectent préférentiellement la sphère génitale.
L’infection à HPV est la plus fréquente des Infections Sexuellement Transmissibles. Le virus HPV, très contagieux, se transmet par contact des muqueuses ou de la peau, presque exclusivement lors des rapports sexuels, et ce dès le premier contact sexuel.
Pourquoi est-il important de faire vacciner votre enfant contre les infections à HPV à l'adolescence ?
L'efficacité de la vaccination des jeunes, filles et garçons, est proche de 100 % lorsqu'elle est pratiquée avant le début de la vie sexuelle.
Faire le point avec votre professionnel de santé
Parlez-en avec votre médecin ou votre sage-femme lors d'une prochaine consultation. Il ou elle vérifiera avec vous le statut vaccinal de votre adolescent et le lui prescrira si celui-ci n'est pas à jour de ce vaccin.